Le Machu Picchu
1er août
Le Machu Picchu
Départ d'Ollantaytambo à 5 h du matin dans le froid pour Aguas Calientes, base de départ pour la montée sur le Machu Piccchu. La ligne de chemin de fer suit le Rio Urubamba. Il ny a le plus souvent qu'une seule voie avec de courts secteurs à double voie afin de permettre aux trains de se croiser. Résultats notre Peru rails s'arrête fréquemment pour laisser passer le train allant dans l'autre sens.
Vue sur le Machu Picchu.
En fait il faut monter déjà plusieurs centaines de marches pour pouvoir prendre ce cliché qui figure en fond d'écran sur les ordinateurs des tours opérators. Les incas étaient sans doute de sacrés bâtisseurs de forteresses vertigineuses à flanc de ravins mais n'étaient pas foutus de faire deux marches de même hauteur.( Avis aux spondileux-arthryteux, mes frères)
Claire a bien tenté de me semer dans la montée mais elle n'a pas réussi.
Vous voulez d'autres clichés eh bien les voilà ! Notez les cultures en terrasses à droite où ne paissent plus aujourd'hui que quelques lamas pour le plaisir des gringos.
La ville d'Aguas Calientes, terminus du train.
La ville traversée par le torrent a presque un petit air savoyard si l'on fait abstraction du bananier mais les géraniums sont bien là.
De retour du Machu Picchu, le collectivos nous a déposé à Aguas Calientes. Nous avons trois heures avant de reprendre le train pour Ollantaytambo. Nous tuons le temps en faisant quelques achats au marché artisanal et en flanant dans la ville.
Les gamins d'Aguas calientes
La chiquita : dans quel Peru va-t-elle grandir ? Nombre de villages annoncent fièrement être sur le point de vaincre l'analphabétisme mais nous voyons beaucoup d'enfants dans les campagnes travailler au champ ou au gardiennage des alpagas, des lamas, des vaches, des moutons...
Le retour vers Ollantaytambo s'effectue dans la soirée. Pour des raisons indépendantes de notre volonté, le bolleto de retour coûte deux fois plus cher mais nous avons droit à une petite collation et à un maté.Il fait rapidement nuit. Par la vitre, nous voyons les rapides du Rio Urubamba au débit impressionnant. Les arrêts sont fréquents, le conducteur use et abuse de la sirène aux abords des tronçons uniques. Parfois le chef de train descend sa lanterne sur la voie pour s'assurer qu'aucun animal n'encombre le balastre ou qu'aucun autre train n'arrive dans l'autre sens... A part cela, train confortable, la voie ne s'effondre généralement qu'à la saison des pluies....